Humeurs | Un jour ... j'ai décidé de saborder mon cerveau et de passer à l'action
Par Ditwan avril 04, 2017 ArchivesEn ce moment, j'essaye de réaliser un rêve. Ou plutôt plusieurs petits rêves qui en forment un gros. Celui de travailler pour mo...
En ce moment, j'essaye de réaliser un rêve.
Ou plutôt plusieurs petits rêves qui en forment un gros.
Celui de travailler pour moi, vivre de ma plume, la mettre au service des autres et notamment aux gens dont la principale préoccupation est de donner du bien être aux autres ( je fais une petite parenthèse sur la question à la fin du billet).
Nous avons tous un rêve. J'ai longtemps cherché le mien. Celui qui rendrait ma vie plus satisfaisante, plus enrichissante et beaucoup plus complète. Et j'ai su que j'avais mis le doigts dessus quand j'ai commencé à ne plus dormir la nuit parce que je me demandais ce qui pourrait se passer si je m'investissais un peu plus dans ce projet qui me donne des papillons dans le ventre et la banane jusqu'aux oreilles ...
Cet exaltation, cette impression que notre cÅ“ur va exploser, qu'on va avoir des crampes aux zygomatiques d'avoir trop souri en songeant à ce projet, nous l'avons déjà tous ressenti pour une raison ou pour une autre. Et la vérité est: la plupart des gens tentent de transformer leurs désirs en réalité. Ce qui m’amène au point suivant : comment ? Comment faire pour partir vivre dans les landes sur les bords de la plage ? Comment trouver des clients pour ma petite entreprise de location de vélo atypiques ? Comment convaincre mon homme d'acheter cette caravane vintage et partir faire un tour de l'Europe ?
On parle très souvent de la douleur associé à l’échec. Parce qu'elle est réelle et indéniable. L’échec peut être un énorme fardeau qui empêche tant de gens talentueux de se soulever et d’utiliser leur potentiel. je le sais. J'ai longtemps fais parti de ces gens là .Trop longtemps. Depuis, j'ai appris que c’est un simple fait de la vie : nous échouons tous plus que nous réussissons. J'ai aussi appris que la douleur de l'échec n'est pas la pire qui existe. Non... la plus grande douleur qui puisse exister est celle qui vous conduit à votre travail, faire vos courses, rentrer à la maison, celle qui vous englue dans votre quotidien sans jamais rêver et oser voir si oui ou non votre vie pourrait ou devrait être différente.
Alors, il faut essayer.
Parce que l'important, ce n'est pas le "comment".
"Comment" n'est qu'une question limitante. "Comment" n'est qu'une croyance (celle qui dit qu'il suffira d'avoir un plan en béton et de le mettre en application pour qu'on ait enfin la vie rêvée => j'ai longtemps signé en bas de ce deal avant de me rendre compte que c'était foireux et d'en faire un feu de joie).
L’important c'est l'action.
Alors, à chaque nouveau projet ou chaque nouvelle étape de ma vie, je fais tout ce que je peux pour ne laisser aucune pierre non retournée. Cela signifie que – indépendamment de l’issue – je veux savoir au fond de mon cÅ“ur que j’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour rendre mon expérience aussi satisfaisante, enrichissant et utile que possible. Autrement dit : plantez des graines et vous verrez bien ce qui pousse. Faites tout ! Osez tout ! Ne vous limitez plus. Faites chaque choses avec la certitude qu’il n’y avait aucun doute sur votre volonté d’atteindre votre objectif.
C'est ce que j'ai décidé de suivre comme voie, dorénavant.
Chaque jour, je décide de mon objectif et, chaque jour, j'essaie de faire une action qui m' en rapproche, comme je le sens, même si cela peut sembler incohérent aux yeux du reste du monde.
Avant, quand cela n'allait pas dans le sens que je souhaitais, j'avais tendance à brasser du noir, et à réfléchir à la meilleure façon d'améliorer la situation. Longtemps. Jusqu'à m'en rendre malade. Et je vais vous dire quelque chose : cela n'a jamais abouti à RIEN. Maintenant, j'ose. J'essaie. Maintenant, je ne me réveille plus la nuit à me demander ce qui se serait passé j'avais pris un chemin différent. Parce, dorénavant, je me réveille chaque jour en sachant que je donne du sens à ma vie et que cela en vaut la peine.
On se fiche du comment. Il n'y a que le résultat qui compte.
Et vivre ses rêves, n'est-ce pas ce qu'il y a de plus important ?